jeudi 22 avril 2010

Une histoire d'oreiller

Sport Avril 2010. C'est le grand sujet au bistro, le carton rouge de Franck Ribéry durant le match FC Bayern Munchen vs Lyon - Champions League semi-final.

— C’est tout le problème quand tu partages le même oreiller que l’arbitre, tu risques de prendre un carton complètement injuste à la première occasion...
— Comment ça Raoul, je ne comprends pas, c’est quoi ça: partager le même oreiller que l’arbitre?
— Tu te fous de moi Vincent, tu vas pas me dire que tu ne connais pas l’expression “oreiller”, tu déconnes ou t’es complètement niais dans ta petite bulle de consommateur heureux....
— Ben non.... burpss... Je sais pas ce que cela veut dire...
— Bon alors, dis-toi un truc, dans ce milieu un oreiller c’est au bas mot entre 2000 et 8000 euros.
— Putain, mais c’est quoi un oreiller... ?
— C’est une expression, une façon de parler discrètement quand tu parles de putes que tu veux mettre dans ton lit...
— Sans déconner ?
— Sans déconner, quand t’es joueur tu demandes souvent, voir toujours si l’oreiller donc la pute est prévue ce soir par ton staff dans ta chambre... ça fait plus classe de dire oreiller...
— Ah OK, je comprends maintenant et tu crois que l’arbitre et Ribéry ont eu tous les deux le même oreiller, la Zahia dont tout le monde, parle en ce moment ?
— Hips... Exactement je le suppute, je dirais même que ce couillon d’arbitre est tombé amoureux de son oreiller et quand il a appris que Ribéry se l’était tapé... PAF dés qu’il a pu il lui a collé un carton... parce que cette faute ne méritait pas un carton... rouge en plus...
— Tu sais quoi, Raoul... Tu supputes bien....
— Ouais... René, balance-nous deux autres bières...